JULIA MARGARET CAMERON
Julia Margaret Cameron, à l’origine Julia Margaret Pattle, est née le 11 juin 1815 à Calcutta, en Inde et décédée le 26 janvier 1879 à Kalutara, Ceylan [aujourd'hui Sri Lanka]). Cette photographe britannique est considérée comme l'un des plus grands photographes de portrait du 19e siècle.
Fille d'un officier de la Compagnie des Indes orientales, Julia Margaret Pattle a épousé le juriste Charles Hay Cameron en 1838. Le couple a eu six enfants. En 1860, la famille s'installe sur l'île de Wight. Après avoir reçu un appareil photo en cadeau vers 1863, elle convertit un poulailler en studio et un bac à charbon en chambre noire et commençe à faire des portraits. Parmi ses modèles se trouvaient ses amis les poètes Alfred Lord Tennyson et Henry Wadsworth Longfellow, l'astronome Sir John Herschel, l'écrivain Thomas Carlyle et le scientifique Charles Darwin. Elle est également particulièrement habile pour révéler la beauté féminine, comme dans ses portraits de l'actrice Ellen Terry et de Julia Jackson, sa nièce, qui serait un jour la mère de l'écrivain Virginia Woolf.
Comme de nombreux photographes victoriens, Cameron réalise aussi des photographies de studio allégoriques et illustratives, posant et costumant des membres de la famille et des serviteurs à l'imitation des peintures romantiques populaires de l'époque. On reconnait l’influence du peintre George Frederic Watts, son ami et mentor pendant plus de 20 ans.
Cameron a souvent été critiquée par l'establishment photographique de son époque pour sa soi-disant mauvaise technique. Certaines de ses photos sont un peu floues, ses plaques sont parfois fissurées et ses empreintes digitales sont souvent visibles. Mais la profondeur spirituelle de ses images pris le pas par rapport à la perfection technique et on maintenant ses portraits comme l'une des plus belles expressions des possibilités artistiques du médium.
En 1875, Cameron et son mari retournèrent dans leur plantation de café à Ceylan, emportant avec eux une vache, l’équipement photographique de Cameron et deux cercueils. Elle a continué à photographier jusqu’à la fin de sa vie. Ce n’est qu’au début du XXème siècle que ses travaux sont redécouverts, notamment par Alfred Sieglitz, et leur valeur artistique reconnue.
Fille d'un officier de la Compagnie des Indes orientales, Julia Margaret Pattle a épousé le juriste Charles Hay Cameron en 1838. Le couple a eu six enfants. En 1860, la famille s'installe sur l'île de Wight. Après avoir reçu un appareil photo en cadeau vers 1863, elle convertit un poulailler en studio et un bac à charbon en chambre noire et commençe à faire des portraits. Parmi ses modèles se trouvaient ses amis les poètes Alfred Lord Tennyson et Henry Wadsworth Longfellow, l'astronome Sir John Herschel, l'écrivain Thomas Carlyle et le scientifique Charles Darwin. Elle est également particulièrement habile pour révéler la beauté féminine, comme dans ses portraits de l'actrice Ellen Terry et de Julia Jackson, sa nièce, qui serait un jour la mère de l'écrivain Virginia Woolf.
Comme de nombreux photographes victoriens, Cameron réalise aussi des photographies de studio allégoriques et illustratives, posant et costumant des membres de la famille et des serviteurs à l'imitation des peintures romantiques populaires de l'époque. On reconnait l’influence du peintre George Frederic Watts, son ami et mentor pendant plus de 20 ans.
Cameron a souvent été critiquée par l'establishment photographique de son époque pour sa soi-disant mauvaise technique. Certaines de ses photos sont un peu floues, ses plaques sont parfois fissurées et ses empreintes digitales sont souvent visibles. Mais la profondeur spirituelle de ses images pris le pas par rapport à la perfection technique et on maintenant ses portraits comme l'une des plus belles expressions des possibilités artistiques du médium.
En 1875, Cameron et son mari retournèrent dans leur plantation de café à Ceylan, emportant avec eux une vache, l’équipement photographique de Cameron et deux cercueils. Elle a continué à photographier jusqu’à la fin de sa vie. Ce n’est qu’au début du XXème siècle que ses travaux sont redécouverts, notamment par Alfred Sieglitz, et leur valeur artistique reconnue.